Desktop, mobile et en box : la GTX 1080 dans tous ses états

Publié le 29/05/2017 par
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Commençons cette conclusion par le positif. Comme nous l'avait promis Nvidia, la GeForce GTX 1080 intégrée dans un portable obtient des performances du même ordre que la Founders Edition sur un PC desktop, tout du moins lorsqu'elle est associée à un système de refroidissement costaud comme c'est le cas sur le G701VI d'Asus.

Les avancées obtenues par Nvidia au niveau du rendement énergétique ont évidemment contribué à rendre possible cette prouesse inimaginable il y a quelques années. Il existe donc une solution efficace pour les joueurs les plus exigeants. A condition bien entendu de mettre le prix et d'accepter un format qui se moque de la compacité.

Petit ou gros bémol pour ce G701VI, suivant l'utilisation qui en sera faite, une fois sur batterie, il est inutilisable en jeu dans la configuration que nous a fournie Asus. Le fabricant taiwanais semble s'être emmêlé les pinceaux dans la configuration de la GTX 1080 mobile. Ses fréquences jouent au yoyo et des énormes saccades rendent l'expérience de jeu plus que désagréable.

De quoi en arriver à la XG Station 2 et plus globalement aux boîtiers externes pour GPU, qui représentent la grosse déception de ce dossier. Cela fait plus de 10 ans que ces boîtiers reviennent régulièrement sur le devant de la scène avec de nombreuses promesses mais sans grand succès au final. Thunderbolt 3 et son mode eGFX semblaient enfin pouvoir rendre cette solution réaliste et efficace, mais nous sommes de toute évidence encore très loin du compte. La bande passante limitée et les surcoûts induits par la double conversion PCI Express vers Thunderbolt 3 ont un impact non négligeable sur les performances en jeu, ce qui nuit à l'intérêt d'une telle solution.

Pour résumer la situation, une XG Station 2 + une GeForce GTX 1080 premier prix reviennent à +/- 1100€ et offrent la prestation d'une GeForce GTX 1070 à 400€ sur le plan des performances ! Ce à quoi il faut ajouter des nuisances sonores trop importantes au niveau du boîtier Asus, un encombrement de l'ordre d'un mini-PC et une mise en place compliquée avec un câble Thunderbolt 3 très court et un connecteur placé à l'arrière. Autant être clairs, pour la majorité d'entre vous, la conclusion qui s'impose est de passer votre chemin.

Evidemment pour une poignée d'utilisateurs et d'usages spécifiques il est toujours possible de justifier une telle solution. Par exemple un portable exploité dans un cadre professionnel et qui aurait besoin d'avoir accès aux pilotes Quadro. Ou encore un utilisateur qui ne regarde pas à la dépense et veut absolument jouer sur son ultra-portable équipé d'un CPU véloce mais d'aucun GPU dédié. Mais même dans ces quelques cas, malheureusement pour Asus, il serait malvenu de ne pas jeter un coup d'oeil aux boîtiers similaires proposés par d'autres marques avec une note moins douloureuse.

L'histoire du GPU externe ne s'arrêtera probablement pas là, rendez-vous dans quelques années pour une nouvelle tentative !

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