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Microsoft désactive la protection Spectre v2

Publié le 30/01/2018 à 16:37 par Guillaume Louel

Après de nombreux OEM, Microsoft s'est également décidé a désactiver son patch pour la faille Spectre (Variante 2) suite aux problèmes de plantages notés avec les "nouveaux" microcode d'Intel.

Pour rappel, suite à l'annonce des failles Spectre et Meltdown, Intel avait déployé une mise à jour de microcode début janvier pour certaines de ses architectures (Haswell et supérieurs côté client). Une mise a jour qui ajoute de nouvelles possibilités pour les développeurs d'OS pour contrer Spectre (Variante 2), comme le détaillait Intel dans ce PDF  :

These capabilities will be available on modern existing products if the appropriate microcode update is applied, as well as on future products, where the performance cost of these mitigations will be improved. In particular, the capabilities are:

  • Indirect Branch Restricted Speculation (IBRS): Restricts speculation of indirect branches.
  • Single Thread Indirect Branch Predictors (STIBP): Prevents indirect branch predictions from being controlled by the sibling Hyperthread.
  • Indirect Branch Predictor Barrier (IBPB): Ensures that earlier code's behavior does not control later indirect branch predictions.

Si l'on dispose du nouveau microcode (fourni par une mise à jour de BIOS), et des dernières mises à jour Windows Update, on avait, jusqu'à ce week-end tout du moins, un patch pour Spectre Variante 2 actif sous Windows, basé sur les fonctionnalités exposées ci-dessus.


Le logiciel InSpectre permet de vérifier la présence des patchs mais également de les activer et désactiver, tout ceci étant contrôlé - comme toutes choses sous Windows - par une clef dans la base de registre, bien évidemment...

Utiliser ces nouvelles fonctionnalités exposées par les mises à jour de microcode est la voie choisie par Microsoft pour combattre Spectre V2. Sous Linux, d'autres pistes comme retpoline ont été mises en place, mais elles requièrent, pour protéger complètement le système, de recompiler intégralement toutes les applications. Quelque chose de difficilement applicable au monde Windows, Microsoft ayant rejeté l'idée d'implémenter retpoline dans ses compilateurs. Reste qu'en pratique, retpoline semble avoir ses limites puisqu'il ne protège pas correctement les processeurs Skylake (et dérivés) qui ont un mode de fonctionnement différent dans leur spéculation d'exécution par rapport aux architectures Intel précédentes.

Mais comme on vous l'indiquait il y a plus d'une semaine, Intel avait admis que sa mise à jour de microcode posait des problèmes de stabilité sur certains systèmes, dans un premier temps uniquement sur Haswell et Broadwell, avant d'admettre le 17 janvier que le problème touchait non seulement les architectures plus récentes (Skylake et dérivées) mais aussi les plus anciennes (Sandy Bridge par exemple, même si curieusement le constructeur n'avait pas déployé publiquement de microcode pour ces architectures !).

Le 22 janvier, Intel avait finalement indiqué avoir trouvé la cause du problème "pour Haswell et Broadwell" (!), recommandant à ses partenaires privilégiés de tester les nouveaux microcode beta (disponibles uniquement pour les gros clients), et aux autres "de suivre les meilleurs pratiques de sécurités et de garder leurs systèmes à jour" (!).

Dans la foulée, nombre d'OEM ont désactivés les mises à jour de microcode qu'ils livraient, soit avec leur système d'exploitation (c'est le cas de Red Hat  et VMware ), mais également des revendeurs de PC (au hasard HP ) qui ont retiré les BIOS qui incluaient le nouveau microcode d'Intel.

Et ce week-end, c'est finalement Microsoft qui a également retiré, non pas la mise à jour du microcode (il ne semble pas que Microsoft l'ait distribuée via Windows Update, même si cela est de plus en plus complexe à confirmer avec les méthodes de distribution opaques utilisées), mais directement son patch pour Spectre V2 ! Le constructeur a déployé le KB4078130  pour désactiver le patch Spectre V2 de tous ses systèmes d'exploitations, et mis à jour ses recommandations  (ici pour les serveurs ).

Chez Intel, alors que l'on attendait une version finale du microcode qui aurait résolu le problème, c'est silence radio, ou presque. Sur le site Security Center , on trouve tout de même une mise à jour des recommandations qui parle de "nouveaux développements avec Microsoft" et pointe vers la désactivation du patch.

Intel ne donne pas vraiment de nouvelle information, clarifiant simplement que s'il pensait le 22 janvier avoir identifié la cause des "redémarrages intempestifs" sur Broadwell et Haswell, il sous-entendait (ce n'était pas précisé dans le communiqué original) continuer de travailler pour confirmer si ce correctif fonctionnait également sur ses autres plateformes également touchées.

Malheureusement, le constructeur ne confirme ni si le correctif est efficace sur Haswell et Broadwell, ni s'il a progressé sur la question des autres plateformes ! On pointera juste qu'Intel indique toujours demander à ses (gros) partenaires de continuer a tester les "early versions" de ses microcode afin "d'accélérer leur sortie". Confirmant donc qu'ils ne sont toujours pas finalisées alors que leur validation était attendue la semaine dernière.

Si l'on conjugue l'absence d'une nouvelle communication concrète de la part d'Intel (malgré le dépassement des dates de validation promises) avec le fait que Microsoft désactive complètement son patch, il nous est difficile de conclure autre chose que la disponibilité d'un nouveau microcode n'est pas imminente.

Dans l'attente, nous vous conseillons bien entendu de continuer à garder à jour votre système d'exploitation, et pour ceux qui auraient mis à jour leur BIOS avec le nouveau microcode d'Intel (ce qui ne concerne que les cartes mères Haswell et supérieures, pour rappel), de revenir vers une version précédente du BIOS pour éviter les problèmes de stabilité.

CES: Les PC Qualcomm Snapdragon 835 en approche

Publié le 09/01/2018 à 23:02 par Guillaume Louel

Un peu plus d'un an après la première annonce de Windows ARM en partenariat avec Qualcomm, on commence à voir ces machines s'approcher petit à petit.

Annoncées pour 2017 avec le Snapdragon 835, c'est plutôt courant 2018 que l'on verra débarquer ces machines, le premier semestre étant évoqué par la société, Asus visant plus probablement le premier trimestre. Côté système d'exploitation, les choses semblent s'être compliquées un peu. Une des particularités de l'annonce de Windows 10 ARM était la couche d'émulation Win32 proposée par Microsoft. Quelque chose qui avait fâché Intel qui avait montré ses muscles côté brevets.

Aujourd'hui le message n'est pas particulièrement clair car les trois modèles annoncées, le HP Envy X2, l'Asus NovaGo et le Lenovo Miix 630 (présenté aujourd'hui au CES) sont tous livrés avec Windows 10 S, la version bridée au Windows Store du système d'exploitation de Microsoft. Il s'agit peut être d'une concession effectuée vis à vis d'Intel.

La couche d'émulation Win32 est toujours présente et utilisée pour les applis Win32 du store. Il sera possible de mettre à jour cette version de Windows S ARM en Windows 10 Pro pour ne pas être limité par ces restrictions, la plupart des constructeurs ayant annoncés des programmes de mises à jour gratuits.

CES: Silence sur l'après Pascal chez Nvidia

Publié le 09/01/2018 à 07:45 par Guillaume Louel

Alors que le CES ouvrira ses portes officiellement dans quelques heures, les conférences de presse s'enchaînent. Celle de Nvidia (comme d'autres acteurs du monde PC, on le verra) était axée a peu près exclusivement sur les deux autres moteurs de croissance sur lesquels la société mise aujourd'hui : l'intelligence artificielle, et le marché automobile.

Bien peu de mots auront été prononcés au sujet du PC, si ce n'est peut être une bien vague allusion au fait que de "nouveaux produits gaming" seraient lancés cette année. Malheureusement, pas un mot n'a été prononcé par le CEO sur le lancement de l'après Pascal côté GeForce.

On suppose que la déclinaison gaming de Volta pourrait être lancée cette année, même si Nvidia n'est pas particulièrement pressé par la concurrence. La société qui plus est, est l'un des partenaires de TSMC sur le développement du 7nm. Elle pourrait être parmi les premières à proposer des produits sur ce node, possiblement vers la fin de l'année ou le début de l'année prochaine (la primauté allant toujours aux très gros volumes comme Apple, la production de gros GPU se faisant en prime toujours dans un second temps, afin de diminuer les coûts engendrés par les yields assez bas sur les puces larges en début de vie des process).

C'est au final par un communiqué de presse que Nvidia a tout de même annoncé quelques petites nouveautés pour les joueurs. La première concerne GeForce Experience, Nvidia rajoute une fonctionnalité baptisée "Freestyle" qui permet de rajouter, via l'overlay GFE, des filtres au rendu temps réel des jeux. De nombreux filtres (empilables) sont disponibles permettant de "styliser" ses jeux.

Si l'on peut y voir une sorte de gadget, il y a tout de même deux filtres qui pourront avoir leur intérêt. Le premier est un filtre permettant de modifier les couleurs des jeux pour les daltoniens et améliorer leur perception, quelque chose qui pourra être très utile. Le second est un filtre permettant de réduire l'intensité des "bleus", sous la forme d'un mode nuit réglable.

Techniquement, la fonctionnalité n'est pas universelle, elle est pour l'instant limité à certains titres DirectX 11 (une centaine selon le constructeur) qui doivent être whitelistés. Pour ce qui est du coût de ces effets, Nvidia nous a indiqué qu'il peut varier entre 2 et 7% de performances en fonction des filtres.

La seconde nouveauté annoncée est l'arrivée de "Big Format Gaming Display", des écrans 65 pouces 3440x1440 120 Hz compatibles G-Sync et incluant un Nvidia Shield. La proposition est surprenante pour ne pas dire autre chose, et trois partenaires sont annoncés : Asus, Acer et HP. Nous devrions pouvoir vous en dire plus dans les jours à venir.

Il nous est difficile cependant de ne pas y voir un parallèle avec l'arrivée du "Game Mode Variable Refresh Rate", le pendant de l'Adaptative Sync/Freesync intégré dans la norme HDMI 2.1 et que Nvidia ne s'est pas engagé jusqu'à aujourd'hui a supporter (contrairement à son concurrent).

Dernière nouvelle à noter, le service de streaming GeForce Now (toujours en beta) dispose désormais d'un client PC en plus de son client Mac. Le rendu côté serveur peut en prime se faire désormais jusque 120Hz pour certains titres, dans le but de réduire la latence (l'encodeur vidéo éjectant les frames supplémentaires).

AMD dévoile ses futurs APU Ryzen+Vega

Publié le 26/10/2017 à 15:00 par Guillaume Louel

AMD a décidé de présenter aujourd'hui la prochaine mouture de ses APU que l'on connaissait sous le nom de Raven Ridge. Il ne s'agit cependant pas d'un lancement, ceux qui ont la mémoire longue se souviendront que les roadmaps d'AMD évoquaient 2017 pour le lancement de Raven Ridge mobile. En pratique c'est au mieux en toute fin d'année, pour ne pas dire début 2018 qu'il faudra attendre l'arrivée de ces puces destinées aux PC portables.

Sur le papier c'est tout de même un petit événement puisqu'il s'agit du second die Zen d'AMD, une chose à laquelle on ne s'attendait presque plus après que le constructeur ait décliné son die Zeppelin avec les Ryzen 7/5/3, de curieux "portables", et des versions serveurs elles mêmes déclinées en desktop très haut de gamme !

Cette fois ci pas de doute, c'est bien un nouveau die que nous propose AMD même si ses éléments constitutifs nous seront familiers :

A gauche, on retrouve un CCX, c'est à dire un groupe de quatre coeurs x86 Zen. On peut comparer cette structure directement à celle que l'on retrouve sur les Ryzen.


[ CCX Raven Ridge ]  [ CCX Zeppelin ]  

La netteté des photos diffère mais l'on reconnaît bien dans les coins les quatre coeurs qui ne changent pas dans leur structure. L'architecture ne bouge pas, et l'on retrouve toujours 64 Ko de cache L1 (instructions, et 32 Ko pour les données) et 512 Ko de cache L2 dans chaque coeur. La différence vient dans la structure régulière au milieu, plus large sur Zeppelin.

Il s'agit du cache L3 qui a été divisé par deux, chaque coeur ne disposant que d'un slice de 1 Mo de ce L3 partagé au lieu de deux, pour 4 Mo au total pour ce CCX (contre 8 sur le CCX Zeppelin).

"Vega10"

La partie droite du die, en bleu représente le GPU intégré et côté architecture AMD utilise Vega, sa dernière révision de son architecture graphique lancé avec les Vega64/56 cet été.

Le nombre de blocs d'unités de calculs (CU) est évidemment plus réduit, on visualise 11 CU sur le die mais en pratique les modèles annoncés par AMD ne disposeront que de 8 ou 10 CU actif (contre 64 et 56 pour les Vega... 64 et 56 !).

Pour le reste AMD ne donne pas de détails, on note que les capacités des codecs sont identiques aux Vega desktop (décodage 60 FPS en 4K, encodage H.264/H.265 à 120 FPS en 1080p, 60 FPS en 1440p et 30 en 4K), par contre les possibilités de piloter des écrans semblent réduites, on se limitera à 60 Hz sur des écrans 4K externes (en SDR ou HDR), et 4K au maximum en 60 Hz SDR pour la dalle pilotée par le portable.

On notera qu'AMD annonce Raven Ridge comme "prêt" pour le streaming 4K, évoquant Netflix. On sait qu'en général les DRM utilisés par certaines plateformes requièrent des fonctionnalités de cryptage avancées. AMD n'en a pas dit plus sur le sujet pour l'instant.

Infinity fabric et Turbo revus

Nous avons longuement parlé de ce qu'AMD appelle l'Infinity Fabric avec Zen et Vega, les deux puces l'utilisant. C'est sans surprise donc que l'on retrouvera une interconnexion de ce type sur Raven Ridge.

A l'image de Ryzen, les contrôleurs mémoires et les interconnexions PCIe sont reliées à cette fabric par ou vont transiter les données jusqu'au CCX. De la même manière, le bloc Vega y est relié tout comme les blocs d'encodage/décodage vidéo et les sorties écran. Outre les données qui y transitent (Data Fabric), une couche de contrôle/monitoring est présente et elle sert en partie à la gestion des Turbo qui a été améliorée.

D'abord sur la partie CPU. Là où l'on disposait d'une fréquence turbo tous coeurs, et d'une turbo si deux coeurs actifs sur Desktop, AMD annonce utiliser un nouvel algorithme plus opportuniste pour choisir la fréquence de fonctionnement. En pratique, la fréquence "réelle" d'un coeur dépend de multiples facteurs, la consommation et la température sont des facteurs qui peuvent limiter la fréquence par exemple, tout comme la charge utilisée (Prime95 consomme plus que Cinebench par exemple). Ce qu'AMD annonce, c'est que pour Raven Ridge les paliers seront beaucoup plus flexibles et chaque coeur pourra avoir sa fréquence la plus appropriée en fonction de tous les critères pris en compte. Cela nous semble surtout être une reconfiguration du fonctionnement de Zen plus qu'autre chose sur ce point, mais nous pinaillons.

En pratique AMD s'aligne surtout sur les pratiques d'Intel ou sur mobile, la fréquence est excessivement variable (pour ne pas dire le TDP) et dépend de tout y compris du châssis du portable. La granularité annoncée, par pas de 25 MHz par coeur est cependant un avantage intéressant sur le papier qu'il faudra confirmer (Ryzen également règle sa fréquence par paliers de 25 MHz).

En pratique c'est la manière dont les Turbo CPU fonctionnent par rapport à ceux de Vega qui est intéressante. Le TDP de la puce est commun et partagé entre CPU et GPU et 5 couples de fréquences/tensions (4 pour les coeurs, un pour le GPU) sont évaluées toutes les millisecondes.

L'idée est de pouvoir dynamiquement allouer plus de fréquence sur le GPU lorsque nécessaire et la rediriger côté CPU. Ce type d'optimisation n'est pas nouveau, même Intel pratique ce genre d'arbitrage mais ils ne sont pas toujours très précis. La qualité des mesures des sondes (de consommation, de température, de charge) est souvent le facteur limitant, plus que l'algorithme en lui même.

 
 

Le système de régulation de tension, avec une tension commune en provenance de la carte mère puis répartie entre différentes régions (séparant celles indispensables au rafraîchissement écran, plutôt bien vu) permettent un gating très fort de la puce, 95% du GPU peut être désactivé selon AMD.

La consommation au repos ou "presque" repos est primordiale pour un PC portable. AMD, nous l'avions remarqué lors de notre test de Ryzen, semblait déjà avoir fait un travail large sur la question qui ouvrait la voie a quelque chose qui, sur le papier, pourrait être extrêmement compétitif sur mobile. Les quelques détails donnés par AMD aujourd'hui nous confortent sur cette idée même s'il faudra attendre de pouvoir juger en pratique !

Côté performances, AMD se compare à l'un des Core i7 Kaby Lake Refresh (pas le meilleur) en 15W, le Core i7 8550U. Pour rappel, ce refresh pousse à quatre le nombre de coeurs dans ce TDP chez Intel, ce qui est une nouveauté par rapport aux générations précédentes. On vous rappellera la prudence nécessaire devant tout chiffre fourni par un constructeur d'autant que le TDP est assez variable !

Deux références sont pour l'instant annoncées par AMD, un Ryzen 7 2700U ainsi qu'un Ryzen 5 2500U. On retrouve dans les deux cas quatre coeurs avec SMT, la différence se faisant sur les fréquence (jusque 3.8 GHz contre 3.6 GHz pour le R5) et sur la configuration GPU, 10 CU d'un côté pour 8 de l'autre. La fréquence Turbo maximale pour le GPU passe également de 1300 MHz à 1100 MHz.

En bref

Après être venu attaquer frontalement Intel sur le desktop avec les Ryzen et Threadripper, AMD souhaite faire la même chose sur l'important marché des PC portables, en s'attaquant au segment porteur des CPU 15W.

Sur le papier, le mélange d'un Ryzen au Turbo recalibré avec un GPU Vega peut être tout à fait compétitif face à l'offre d'Intel. Le lancement précipité de Kaby Lake Refresh, passant de deux à quatre coeurs la partie CPU sur ces modèles chez Intel se comprend aujourd'hui assez bien. Elle remonte significativement la compétitivité côté CPU par rapport aux générations précédentes en dual core sur les tâches multithreads, même si la question des fréquences réelles tous coeurs actifs sera discutable.

Côté IGP, le "Refresh Refresh" que sont les Core 8000U d'Intel ne change rien du tout depuis Skylake et l'on peut penser que cette déclinaison de Vega peut faire significativement mieux. Reste que côté mobile, les spécifications techniques sont très théoriques. Le TDP configuré, la qualité du châssis et du refroidissement tout comme de l'intégration joue un rôle important sur les performances "réelles" d'une machine qui peuvent, à CPU égal, varier assez grandement.

Le plus gros problème pour AMD reste cependant les OEMs dont il dépend pour l'adoption, ou non de ses puces mobiles. Un problème qui fait qu'AMD n'est aujourd'hui qu'assez peu présent, hors entrée de gamme et dans des configurations souvent repoussantes, dans les catalogues des constructeurs (qui varient en plus assez fortement entre les régions pour ne pas dire d'un pays à l'autre). AMD annonce trois partenaires, Acer, HP et Lenovo sans préciser de disponibilité réelle (certains modèles, dans certaines régions, pourraient être disponibles pour les fêtes de fin d'année).

Sans leur adhésion, les mérites techniques de Raven Ridge resteront bien théoriques. On pourra peut être se faire une idée de cette adoption ou non par les OEM d'ici au CES avec toute la prudence nécessaire sur les configurations exactes proposées !

Vous pouvez retrouver l'intégralité de la présentation d'AMD ci dessous :

 
 

HP rappelle 100 000 batteries pour portables

Tag : HP;
Publié le 26/01/2017 à 15:06 par Frédéric Cuvelier

Samsung n'a pas le monopole des batteries qui surchauffent et s'enflamment : HP a aussi les siennes. Le constructeur américain a initié un rappel mondial en juin dernier, déclarant à l'époque que le problème identifié pouvait potentiellement toucher 41 000 batteries.

Six mois plus tard, le constructeur a manifestement revu ses estimations et étend son programme à 60 000 autres batteries. Ces dernières équipent des ordinateurs portables HP, HP Envy, Pavilion et ProBook, ainsi que des modèles Compaq et Compaq Presario vendus dans le monde entre le mois de mars 2013 et celui d'octobre 2016. Des batteries commercialisées durant cette période comme accessoires pourraient également être concernées.

Pour savoir si votre ordinateur est éligible à ce rappel, il suffit de vérifier sa référence au dos du produit : si cette dernière contient les caractères 6BZLU, 6CGFK, 6CGFQ, 6CZMB, 6DEMA, 6DEMH, 6DGAL ou 6EBVA, HP vous conseille de retirer la batterie de son logement et de travailler avec la prise secteur.

Vous pouvez également vous rendre sur la page dédiée  du site de HP pour télécharger un utilitaire qui vous renseignera sur l'éligibilité de votre matériel quant à ce programme de rappel.

Si le résultat est positif, vous pouvez dès lors demander le remplacement de votre batterie en utilisant la page précédemment citée.

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