ASUSTeK CT-479 : Socket 479 sur Socket 478

Publié le 13/04/2005 par
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Silence & Overclocking
Vous l’aurez compris, la seule carte mère offrant un bios satisfaisant est, faute de mieux, la P4P800 SE à l’heure actuelle. C’est donc celle que nous avons utilisée principalement pour la suite de cet article. On notera deux utilitaires particulièrement utiles avant d’aller plus loin : EIST  et ClockGen , mis au point par Franck Delattre.


Le premier permet sous Windows d’accéder aux réglages de SpeedStep du processeur et ainsi de pouvoir modifier à la volée son coefficient multiplicateur ainsi que sa tension d’alimentation. Le second permet de modifier à la volée la vitesse du bus processeur.

D’autres logiciels peuvent être utiles. Le SpeedStep ne fonctionnant pas de base avec une carte mère Desktop, RMClock  permet d’utiliser cette fonction en prenant en charge lui-même la variation de la fréquence et de la tension d’alimentation (dans un intervalle fixé par l’utilisateur) en fonction de la charge. Reste que si cette fonction est utile sur un portable pour économiser la batterie elle l’est moins sur PC de bureau, surtout avec un processeur qui peut être refroidit à son plein potentiel de manière discrète. De son côté Speedfan  vous permettra sur une carte comme la P4P800 SE d’abaisser la vitesse du ventilateur.


Il faut bien dire qu’à sa vitesse initiale, celui-ci, sans être affreusement bruyant, n’est pas non plus vraiment discret. SpeedFan permet d’abaisser sa vitesse de rotation jusque 25%, et il faut bien dire qu’à ce niveau on n’entends plus du tout le souffle du ventilateur ... mais son moteur, qui reste malheureusement très légèrement audible. Du fait de ce léger bruit, abaisser la vitesse de rotation à un tel niveau n’a que peu d’intérêt et on pourra donc légèrement le remonter, à 40% environ, pour que le bruit du souffle soit équivalent au bruit du moteur.

Voici quelques températures mesurées via ASUS Probe en charge sous Prime95, avec le ventilateur alimenté en 12V d’une part, et en 5V d’autre part :

- P-M 2.0 GHz (1.34V) : 44 / 48°C
- P-M 2.0 @ 2.4 GHz (1.34V) : 47 / 51°C
- P-M 2.0 @ 2.6 GHz (1.45V) : 50 / 55°C

Même en overclocking, le ventilateur sous volté suffit à son office. Côté overclocking, malgré la possibilité d’augmenter la tension d’alimentation, nous n’avons pas pu allez bien plus haut sur notre Pentium M 755 (2.0 GHz / FSB400) déjà utilisé pour le test de la carte mère DFI : 2.5 GHz à la tension initiale de 1.34V, et 2.6 GHz en 1.45V. Notre nouveau processeur, un Pentium M 740 (1.73 GHz / FSB533) a fait même un peu mieux : 2.55 GHz à sa tension initiale de 1.304V, et toujours 2.6 GHz en augmentation la tension, mais à 1.4V. Attention toutefois, il s’agit ici d’overclocking stabilisés et validés en charge.


L’autre point à noter est la montée en FSB de ces processeurs sur la plate-forme. Sur le Pentium M 755, nous n’avons ainsi pas pu dépasser un FSB de 180 MHz de manière stable, alors que sur le 740 les 215 MHz ont pu être atteints, ce qui tends à confirmer que les Pentium M FSB533 sont plus aptes à travailler avec un FSB élevé.

Il faut noter que si nous avons pu atteindre un tel FSB sous Windows via Clockgen, dès 200 MHz nous avions des bugs graphiques en 3D inexplicables dans certains jeux, l’AGP étant pourtant bel et bien locké. De plus, le système ne voulait pas booter avec un tel FSB directement configuré via le bios.
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